Article paru dans La Côte du 24 février 2022
L’accueil de jour et les écoles sont dorénavant regroupés en une seule entité. Plus simple pour tout le monde.
Depuis janvier, les parents de Terre Sainte n’ont plus qu’un interlocuteur en matière d’école et d’accueil de jour. Les deux associations historiques, l’Ascot et l’Ajet, ont été dissoutes et une nouvelle entité baptisée Apej (Association pour l’enfance et la jeunesse de Terre Sainte) regroupe dorénavant les 160 employés et les différentes prestations.
Pour les parents, ce guichet unique devrait considérablement simplifier leurs interactions avec le monde de l’école et de l’accueil de jour. Alors qu’en coulisses on constate déjà un gain important de fluidité et de rapidité dans la prise de décision et le pilotage.
Moins d’opérationnel pour les élus
Selon Mélanie Gras, directrice de la nouvelle structure et qui occupait ce même poste auparavant au sein de l’AJET, l’APEJ est en réalité l’aboutissement logique d’une démarche initiée en 2018 dans l’association qui s’occupait alors uniquement de l’accueil de jour. «Vu la vitesse et le volume de sa croissance, l’ensemble devait se professionnaliser pour gagner en efficacité et en agilité.»
Les représentants politiques des neuf communes de Terre Sainte seront donc moins impliqués dans l’opérationnel – «plus question pour eux de choisir la couleur des bavettes», illustre, non sans une pointe d’humour, Mélanie Gras – et pourront se concentrer sur la stratégie générale.
Vision d’ensemble plus cohérente
«Il n’y a plus qu’un seul comité de direction et conseil intercommunal. Avant, tout était doublé pour les deux anciennes associations, explique Stéphanie Emery, présidente du comité et municipale à Mies. Les écoles et l’accueil de jour sont évidemment intimement liés. Pour les élus, ce regroupement permet d’avoir une vision d’ensemble, c’est donc plus stimulant, que l’on soit municipal ou conseiller communal.»
Avec cette réorganisation, Terre Sainte rejoint les quelques réseaux vaudois à avoir déjà regroupé accueil de jour et écoles. C’est d’ailleurs Rolle et son association Enjeu qui a servi de modèle pour façonner l’APEJ. Et d’autres processus de ce type pourraient se multiplier à court et moyen termes. «Les configurations des différents réseaux sont très variées, mais tous ont dépassé leurs 10 ans d’existence et beaucoup ont atteint une taille critique et des limites de fonctionnement administratif», analyse la directrice de l’APEJ.
GBT